The fruit of years of archival research and textual reconstruction, this French-language volume gathers the original, previously unpublished French manuscripts secretly composed by Jack Kerouac including the novellas “La nuit est ma femme” and “Sur le chemin”, among others. Montréal: Les Éditions du Boréal, 2016/2022.

Read the Foreword (Avant-Propos), “Les Travaux de Jean-Louis Kerouac

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Ce que la presse en dit

« These novellas in Jack’s Canadian French are great stuff. You might call it Beat French. »
Lawrence Ferlinghetti, City Lights

« La vie est d’hommage vient jeter une lumière nouvelle sur l’œuvre de Kerouac, sur ses aspirations artistiques et sa volonté de "continenter", comme il l’écrit lui-même. Une quête de liberté qu’il exprime dans son français bâtard, à travers l’oralité et la polyphonie d’une prose influencée par le jazz et la poésie. Et cela, une dizaine d’années avant l’éclosion du joual au Québec.»
Christian Desmeules, Le Devoir

« Il a quelque chose de très excitant à parcourir des textes inédits d'un auteur tel que Kerouac et de surcroît, dans un joual d'avant l'heure. Bien que je ne sois pas l’ombre d’une spécialiste de Kerouac, ce fut un réel plaisir que de me laisser porter par sa langue colorée porteuse, il me semble, d'une certaine identité québécoise émergente. »
Chantal Fontainel (Librairie Moderne), Les Libraires

« Jean-Christophe Cloutier nous fait découvrir dans La vie est d’hommage que ce joual "franglisé", écrit volontairement au son, combiné aux accents du jazz, au parler afro-américain et à l’influence de la langue verte de Céline, est à l’origine de sa révolution littéraire en sol américain. »
Odile Tremblay, Le Devoir

« La vie est d’hommage est composé d’inédits particulièrement émouvants pour le lecteur québécois, où se dévoile un Kerouac méconnu. Le plus fascinant est de voir comment Kerouac manie cette langue, qu’il écrit phonétiquement, au plus près de sa musicalité, et cela bien avant que le Québec ne se réclame du joual au théâtre.»
Chantal Guy, La Presse +

« Déroutants et touchants à la fois, ces manuscrits montrent comment l’œuvre de Kerouac "continente", selon sa propre expression, comment elle dépasse les frontières pour explorer une terre polyphonique. »
Marc-Olivier Bherer, Le Monde

« Un avant-propos substantiel valant à lui seul le coup d’oeil… Un travail monacal de décryptage et de repérage effectué durant plusieurs années par Cloutier pour nous donner cet accès privilégié à la fabrique littéraire du souverain pontife de la Beat generation…. Cet exercice de génétique textuelle montre donc qu’on n’en finit jamais vraiment avec des écrivains de la trempe de Kerouac. Le redécouvrir à l’aune de ces nouvelles trouvailles présentées par Cloutier ravira les nombreux amateurs et nul doute que les purs et durs sauront y trouver leur compte. » - David Laporte, La Spirale


« Un ouvrage très, très intéressant. »
Mélanye Boissonnault, Radio-Canada

« La plume canadienne-française de Kerouac est un savoureux mélange de déracinements, de questionnements identitaires et langagiers, de récits de vie, de voyages et de rencontres, le tout entrecoupé par une profonde tristesse mélancolique. {…] Il va sans dire, Jean-Louis Kérouac est un grand écrivain américain qui était fièrement porté par ses origines franco-canadiennes. Nous pouvons donc clamer haut et fort que Jack Kerouac fait partie de notre chemin culturel collectif… et on peut maintenant le lire en français!» - Marie Lévesque, Artichaut Magazine


« Il faut saluer ici le travail de Jean-Christophe Cloutier qui a établi et présenté les textes réunis, en plus d'apporter un éclairage senti et judicieux pour en permettre une lecture qui nous entraine enfin au-delà des anecdotes que Kérouac traînait dans son sillage. [...] On y retrouve un Kérouax pris entre l'errance et l'enracinement, d'une sincérité renversante, doté d'un grand sens de l'humour, mais aussi avec un moi intérieur abîmé - magané- par la force assimilatrice des États-Unis. » Jean-Paul Beaumier, Nuit Blanche No 144

« La langue de Kerouac est à la fois d’une grande beauté et d’une infinie tristesse. C’est l’impossibilité de vivre l’Amérique en français qui est étalée dans ses pages qui sont pleines de passages où son « côté canadien-français » parle à son « côté américain ». Simon Rainville, L'Aut'Journal